Aus Vereinen und Versammlungen [November 1913] 1913-778/1913
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    Aus Vereinen und Versammlungen.

    Internationaler Kongreß fiir Medizin. London, August 1913.

    Eines der Themen, welche fiir die Diskussion in der Psychiatrischen
    Sektion dieses Kongresses gewählt wurden, war die Psychoanalyse. Die Ko-
    referenten waren Pierre Janet (Paris) und C. G. Jung (Zirich); ihre
    Berichterstattung lag gedruckt vor und wurde vorher verteilt, nicht bei der
    Versammlung vorgetragen. Janet gab auf 52 Seiten eine Schilderung der
    Psychoanalyse, wie er sie aufgefaßt hatte, samt einer Darlegung ihrer Be-
    ziehungen zu seinem eigenen Werk und hielt dabei seine Verachtung ihrer
    Fehler und Schwächen nicht zurück, Den größten Teil seines Berichtes nahm
    die Beschreibung seiner eigenen Anschauungen der Neurosen ein, wobei
    mehrere Fälle aus Publikationen, die ein Vierteljahrhundert zurückliegen, mit
    allen Einzelheiten wiedergegeben wurden. Sein Leitsatz war, daß alles Richtige in
    der Psychoanalyse Freud von ihm entlehnt habe, und daß alles, was nicht auf
    diese Weise entlehnt wurde, auch nicht richtig sei. Er behauptete, da seine
    Arbeiten Freud „inspiriert“ hätten, bedauerte aber zugleich, daß dieser sie
    „unkritisch aufgenommen“ habe. Wir wollen die folgende Stelle zitieren, um
    zu zeigen, worauf sich diese Selbsttäuschung gründet: ,Tout au plus ces
    auteurs (Breuer und Freud, in den Studien, wohlbemerkt) changeant-ils
    quelques mots dans leur description psychologique: ils appelaient psycho-
    analyse ce que j'appelais analyse psychologique, ils nommaient ,complexus‘ ce
    que j'avais nommé ,système psychologique‘ . . .; ils baptisaient du nom de
    ,catharsis' ce que je désignais comme une dissociation des idées fixes ou comme
    une désinfection morale. Les noms étaient différents mais toutes les conceptions
    essentielles, même celles qui étaient encore sujettes à la discussion, comme celle
    du ,système psychologique“, étaient acceptées sans modification. Encore au-
    jourd’hui si on laisse de côté les discussions aventureuses et si on examine
    seulement les observations publiées par des éléves de M. Freud à propos
    des souvenirs traumatiques, on retrouve encore des descriptions très analogues
    à celles que je publiais autrefois. En considérant ces premières doctrines et ces
    observations on a quelque peine à comprendre en quoi la psycho-analyse diffère
    tellement de l’analyse psychologique et où se trouve, le point de vue nouveau
    qu’elle a apporté à la psychiatrie.“

    Wir brauchen unsere Leser wohl kaum daran zu erinnern, daB das
    Wort „Psychoanalyse“ in den „Studien“ nicht zu finden ist und der Ausdruck
    „Komplex“ zehn Jahre nachher aus Zürich und nicht aus Wien gekommen ist,

    Janet's Kritik zeigt wenig Neuheit. Die Methodik der freien Assoziation
    in einem Zustand physischer Abspannung ist ,un procédé médiocre et un peu
    naif. Er schildert das, was er für die Technik der Psychoanalyse ansieht
    und fügt den Kommentar hinzu: ,Tout cela est excellent dans un cours à de
    jeunes étudiants, mais vraiment je n'aurais jamais osé donner ces bons conseils
    à des médecins aliénistes.“ Die Resultate der Behandlung sind die Folgen

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    von ,suggestions puissantes“ ; „les malades sont fiers que leurs observations
    servent à établir une méthode médicale qui guérira tous les maux du genre
    humain (!) ils éprouvent un légitime orgueil à la pensée qu’ils collaborent
    avec un grand homme à la rénovation de la médecine.“ Janet scheint davon
    auszugehen, daB nur Professor Freud mit der Psychoanalyse gute Resultate
    erzielen kann. Er macht sich nach bewährten Mustern über die sexuellen
    Deutungen lustig: ,Avec un peu d'interprétation, de déplacement, de drama-
    tisation, d'élaboration et avec trés peu d'esprit critique on peut généraliser
    de cette manière n'importe quoi et faire rentrer tout dans tout. Les névroses
    étaient hier toutes des suggestions, aujourd'hui elles sont toutes des troubles
    sexuels, demain elles seront toutes des troubles du sens moral ou du sens
    artistique. Et pourquoi s'arréter aux névroses? Je me fais fort de démontrer
    de la même manière que la tuberculose et le cancer sont des conséquences
    indirectes et inattendues de la masturbation des petits enfants. Je ne crois
    pas qu’il y ait rien de bien interessant dans tous ces jeux de mots,“

    Janet betont zu wiederholten Malen, daB die psychoanalytische Deutung
    nur die blinde Befolgung eines a priori feststehenden Dogmas (betreffs der
    Sexualität) sei. Als Antwort auf eine Kritik von meiner Seite bemerkt er:
    ,Helas! M. Jones a raison, je n'ai pas fait la psycho-analyse, c'est-à-dire que
    je n'ai pas interprété des dires des malades dans le sens d'un dogma arrêté
    d'avance et je ne pouvais pas le faire, justement parce que je ne croyais pas
    au dogme et que je cherchais à constater sa verité. M. Jones raisonne
    comme les croyants qui n'admettent pas la critique de leur religion: „J'ai lu
    les livres sacrés, dit le sceptique, et j'ai trouvé en eux bien des contradictions
    et des incohérences, — C'est que vous n’aviez pas la Foi, lui répondra le
    croyant ; si vous aviez lu ces livres avec les yeux de la Foi vous n'auriez pas
    vu ces contradictions.‘ Hélas, je vois bien qu'il faut avoir la foi pour bien
    comprendre les interprétations symboliques de la psychoanalyse.“ Eine Ein-
    wendung von noch mehr elementarer Natur, die der Anhänger machen kännte,
    wäre die, daß es notwendig ist, die Bücher zum mindesten zu lesen, sei es
    mit oder ohne ,Glauben“ und die Tatsachen zu prüfen, ehe man sich ein
    Urteil bildet und daB beide Vorarbeiten von Herrn Prof. Janet vernachlässigt
    worden sind. Ein anderer Punkt seiner Kritik, dem er viel Raum widmet,
    betrifft, wie er es nennt, „le language vague et métaphorique de la psycho-
    analyse“. 。Tous les termes ont un sens & demi-mystique ou plutôt ils ont un
    double sens et nous ne savons jamais comment il faut les interpréter . . . .
    Si nous nous permettons de prendre littéralement les mots masturbation, coït
    réservé, satisfaction sexuelle insuffisante on nous montera du doigt en nous
    accusant de „wilde Psychoanalyse“. Il faut que nous devinions que dans certains
    cas ,masturbation et coït incomplet’, cela signifie ,manque de satisfaction
    esthétique‘. (Wo hat Janet diese Notwendigkeit gefunden?) SchlieBlich erhebt
    er den Einwand, daß die Psychoanalyse eine in der klinischen Medizin übel
    angebrachte Metaphysik und Philosophie sei: ,A moins de vouloir retourner à
    la tour de Babel nous ne devons pas appliquer à des observations et à des
    études médicales des conceptions philosophiques que nous imaginons à plaisir
    et que les philosophes eux-memes n'ont aucune envie d'adopter. La psycho-
    analyse est avant tout une philosophie, intéressante peut-être si elle était
    présentée à des philosophes.“ Diejenigen, die darüber besser unterrichtet
    sind als Prof. Janet, werden wohl wissen, daB es nicht gerade dieser Einwand
    ist, den Prof. Putnam und andere gegen die Psychoanalyse ins Feld führen
    würden. Es ist bemerkenswert, daß dies das einzige Neue in seiner Kritik
    ist, Wenn man an Freuds extremen Empirismus denkt, an seine klare und

    Zeitschr. f. ärztl. Psychoanalyse. 38

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    bestimmte Ausdrucksweise und seine Fremdheit der Philosophie gegeniiber, so
    kann man Janets Kritik, die ihn dogmatisch, ungenau und metaphysisch nennt,
    keineswegs glücklich gewählt finden.

    Die wesentlichsten Hinweise auf psychoanalytische Schriften, die der Bericht
    enthält, sind englischen und amerikanischen Autoren entnommen, selbst der
    Inhalt von Freuds Arbeiten wird auf Grund von Referaten in amerikanischen
    Zeitungen wiedergegeben. Daß sich dies in Janets Fall nicht als der richtige
    Weg zur genauen Auffassung erwiesen hat, möge durch die folgenden Stellen,
    in denen er das Thema darzulegen sucht, gezeigt werden: 1. „M. Freud ne
    paraît pas se préoceuper, comme font tant d’autres auteurs, des troubles de
    la mémoire qui transforment tant de réves et de la systematisation que le sujet
    met dans ses rêves dès qu’il est réveillé.“ Man wundert sich, wie Janet
    wohl den Sinn der „sekundären Bearbeitung“ als einer der vier Haupt-
    mechanismen bei der Traumarbeit verstanden haben mag. 2. Janets völliger
    Mangel an praktischer Vertrautheit mit der Funktionsweise verdrängter
    Strebungen zeigt sich durch seine Annahme der verbreiteten Ansicht, daß
    solche Strebungen durch die Verdrängung zerstört und nicht bloß aus dem
    Bewußtsein gedrängt werden: „La lutte contre nos tendances les empéche de
    se manifester, de se développer et par la méme elle les réduit peu &
    peu et les annihile. Si pour des raisons de santé je veux résister à
    la mauvaise habitude de fumer, je marriverai pas à fumer subcons-
    ciemment en somnambulisme, je ferai disparaître la tendance à fumer,
    voilà tout.“ Er hilt dies offenbar für ein Beispiel der Verdrängung! 3. In
    seinem Artikel über psychogene Sehstórung zieht Freud als Analogie die
    Strafe des ,Peeping Tom“ in der Godiva-Legende heran. Dies wird in Janets
    Darlegung folgendermaßen wiedergegeben, ohne daß der wesentliche Punkt
    auch nur erwähnt wird. „C’est ainsi que la légende de Lady Godiva nous
    explique tres clairement la cecité hystérique. Cette belle dame avait été con-
    damnée à passer nue au travers des rues, les habitants de la ville s'impos?rent
    l'obligation de clore leurs volets, de fermer les yeux pour ne pas la voir: ils
    se rendaient aveugles par une délicate courtoisie. Qui douc pourrait résister
    à une explication aussi poétique.“ 4 „Un des grands avantages de ces
    démonstrations symboliques, c’est que l’on peut très aisément les varier à
    l’infini.“ 5. ,M. Freud nous dit que dans tous ces cas nous devons toujours
    considérer les troubles sexuels comme primordiaux et essentiels simplement (!)
    parce qu’on peut voir une certaine analogie entre les symptomes de la maladie
    et des phénomènes sexuels, ainsi l’angoisse ressemble dans quelques-unes de
    ses manifestations extérieures à la jouissance du coit, donc (1) l'angoisse doit
    être un trouble sexuel. De vagues analogies de ce genre n’ont jamais été
    admises comme des preuves suffisantes d'un déterminisme.“ 6. „Bien entendu
    la découverte de Tagent causal spécifique des névroses a pour conséquence
    une thérapeutique simple et précise, Un coit normal et régulier suffira
    toujours pour guérir tous les troubles névropathiques (!). Malheureusement
    cotte excellente ordonnance médicale n’est pas toujours facile à appliquer.
    M. Freud lui-même remarque avec tristesse qu'une grande difficulté
    d'application so trouve dans le danger de la conception trop fréquente des
    enfants qui gêne la pratique du coit normal et régulier. Les précautions
    prises contre la fécondation, les pratiques peu naturelles, l'usage des divers
    préservatifs, tous déplorables, sont toujours néfastes et suppriment tous les
    bons effets du coit normal et regulier. Cruelle évigme ! M. Freud prie les mé-
    decins de vouer toute leur force et leur intelligence à trouver un préservatif
    qui puisse satisfaire à toutes les exigences d’un coït sans dommage pour la

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    jouissance et sans danger, préservant à coup sûr des maladies et de la con-
    ception“. 7. „La psycho-analyse semble utiliser deux procédés de traitement.
    L'un ne peut guère être expliqué en détail et pour cause: il consiste à con-
    seiller au malade un coït normal et régulier avec l’usage d'un préser-
    vatif idéal. Cette pratique parfaite de la sexualité restera le plus souvent,
    d'après ces auteurs, le seul et le véritable remède. L'autre procédé semble
    plus susceptible d’un enseignement méthodique : il consiste, si je ne me
    trompe, à généraliser l’application d’un procédé d'examen que j'avais indiqué
    moi-même dans mes premières études.“ 8. Das Folgende ist eine Schilderung
    von Freuds Aufsatz über wilde Psychoanalyse. „Il y à quelques années, une
    femme séparé de son mari avait éprouvé de la dépression et de l'angoisse et
    avait demandé conseil à un jeune médecin, disciple de M. Freud. Ce
    jeune médecin, en bon élève qu'il était!) répondit à cette personne que
    tous les troubles provenaient d’une insuffisance des satisfactions sexuelles et
    rédigea une ordonnance très simple: , Reprendre immédiatement son mari ou
    prendre un amant,“ Je dois avouer à ma grande honte que ce jeune confrère
    ne me paraît pas avoir étè si mal avisé et qu’il me semble avoir appliqué
    tres correctement la doctrine qu'on lui enseignait.!) Malheureusement
    la malade prétendit ne pouvoir appliquer l'ordonnance et se plaignit d'avoir
    été troublée par ce conseil, M. Freud accueillit ses doléances et dans un
    article vigoureux vitupéra son élève trop docile et compromettant, 41)
    Ich bin an den Gebrauch des Wortes „Jünger“ nur im religiösen Sinne
    gewohnt und habe mich oft gewundert, was es cigentlich in wissenschaftlichen
    Zusammenhang verwendet zu bedeuten habe, z. B. in der Psychoanalyse. Wie
    es hier von M. Janet gebraucht wird, lift es sich als Bezeichnung eines Prof,
    Freud persönlich unbekannten Menschen definieren, der die Fähigkeit hat, die
    einfachsten Sätze aus dessen Arbeiten miBzuverstehen, und dies ist wohl ein
    merkwiirdiger Begriffsinhalt von zweifellos weitgehender Anwendbarkeit. Dabei
    ist es Janet, der gegen Freud auf das heftigste den Vorwurf der unrichtigen Be-
    nützung und unerlaubten Ausdehnung allgemein gebräuchlicher Ausdrücke erhebt!

    Wir haben hier mehrere Einzelheiten aus M. J an ets Bericht wiedergegeben,
    um für alle Mal die Frage zu beantworten, ob sein Werk zu dem Freuds in
    so engen Beziehungen steht, wie dies oft behauptet wird. Janet faßte seine
    Meinung über Freuds Theorie der Hysterie im Jahre 1907 in Amsterdam in
    den Worten „une mauvaise plaisanterie“ zusammen und es steht dem Leser
    frei, darüber zu urteilen, wieviel Fortschritt sein Verständnis der Psycho-
    analyse seit jener Zeit gemacht hat. Es scheint, daß auch der ausgezeichnetste
    Psychologe in Frankreich nicht vollkommen frei von gewissen menschlichen
    Schwächen ist.

    Jung, dessen Bericht — in englischer Sprache abgefaßt nur sechs
    Seiten Jang war, gab eine notwendigerweise kurz gefaßte Darstellung der
    psychoanalytischen Theorie und seiner Abweichungen davon. Hinsichtlich der
    letzteren sagte er: „Ich muß konstatieren, daß eine rein sexuelle Ätiologie
    der Neurosen mir viel zu eng erscheint ....Deshalb schlage ich vor, die psycho-
    analytische Theorie von dem rein sexuellen Gesichtspunkte zu befreien.“ Er
    stellt die Bedeutung von Inzestphantasien sowohl in der Kindheit des Ein-
    zelnen, als auch in jener der Rasse in Abrede; in Hinsicht auf Freuds
    Anschauungen über das Inzesttabu beim primitiven Menschen sagt er: „Dieses
    Tabu ist nur eines unter den zahlreichen Tabus aller Art und auf die typi-

    1) Im Original nicht gesperrt. In dem bezüglichen Aufsatz erwähnte Freud
    dreimal, daß der Arzt ihm ganz fremd war. Man sieht also, daß Janet sich hier
    einer tendenziösen Erfindung schuldig macht.

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    sche, abergläubische Angst des primitiven Menschen zurückzuführen, eine Angst,
    die unabhiingig vom Inzest und seinem Verbote besteht.“ Infantile Eindriicke
    und Wünsche haben bei den Neurosen „keine ätiologische Bedeutung, da sie
    hauptsächlich sekundäre und Regressivphånomene, bloße Reaktionen sind“,
    Die primäre Ursache dieser Regression und deshalb auch der Neurose ist
    „kongenitale Sensitivität“.

    Die Diskussion über die Berichte wurde von Ernest Jones (London)
    eröffnet. Er kritisierte scharf Janets Darstellung des Gegenstandes und
    protestierte gegen die zahlreichen unrichtigen Wiedergaben von "Tatsachen,
    die darin enthalten waren, wobei er mehrere der oben erwähnten anführte
    und widerlegte. Eine wesentliche Voraussetzung jeder Kritik sei die Kenntnis
    des zu kritisierenden Gegenstandes.

    Coriat (Boston), den Janet wiederholt in seinem Berichte als Gegner
    der Lehren Freuds zitiert hatte, erklärte kategorisch, daß diese zitierten
    Bemerkungen nur seinen älteren Arbeiten entnommen seien, welche auf der
    Grundlage seiner ersten Eindrücke von diesem Gegenstand entstanden wären.
    In seinen späteren Aufsätzen, die Janet nicht erwähnte, habe er seine Zu-
    stimmung zu den Lehren Freuds in ihrer Gänze mit Entschiedenheit ausge-
    sprochen, da ihn die größere Ausbreitung seiner Erfahrung von ihrer Richtigkeit
    überzeugt habe. Nur durch wirkliche Erfahrung könne die Probe gemacht werden.

    Forsyth (London) kritisierte Janets Einwand, daß die psychoana-
    lytische Theorie außerhalb der Sphäre der eigentlichen Medizin anwendbar
    sei. Er kenne keinen wissenschaftlichen Kanon, der dahin ginge, daß eine
    Theorie notwendigerweise auf die Sphäre beschränkt bleiben müsse, in welcher
    sie entdeckt wurde. Die Tatsache, daß sie in anderen Disziplinen sich frucht-
    bar erweise, sei weit entfernt davon sie zu diskreditieren, wie es nach Janets
    Meinung geschehen sollte, sondern bedeute für ihn einen erhöhten Beweis
    ihrer Richtigkeit und ihres Wertes. Er sprach ferner von seiner praktischen
    Erfahrung auf dem Felde der psychoanalytischen Behandlung, wo die Methode
    sich als höchst wertvoll erwiesen habe.

    Williams (Washington) erklärte, die Psychoanalyse sei nicht in allen
    Fällen anwendbar,

    Frankl-Hochwart (Wien) stimmte zu, daß ein Kern von Wahrheit
    in der psychoanalytischen Theorie stecke, aus der wir alle viel lernen können.
    Er zeigte sich jedoch weniger befriedigt mit den praktischen Aussichten (der
    Behandlung). Die Schwäche hier bestehe darin, daß keine Statistik der erzielten
    Resultate je veröffentlicht worden sei und ehe dies geschehen, sei es unmög-
    lich, zuverlässige Behauptungen aufzustellen. In Wien sei öfters von schlechten
    Resultaten zu hören gewesen und er empfahl deshalb eine sorgfältige Aus-
    wahl der Patienten. Viele Neuropathen seien nur allzu sehr geneigt, sich mit
    sexuellen Themen zu beschäftigen, so daß es besser wire, ihre Aufmerksam-
    keit davon abzulenken,

    M. D. Eder (London) griff eine Anzahl von Janets Behauptungen
    an, deren Ungenauigkeit beweise, daß statt der wünschenswerten Objektivität
    eine starke Affekteinstellung bestehe. Die psychoanalytische Theorie sei
    keineswegs ein a priori-Dogma, sondern eine Reihe von Schlußfolgerungen,
    die aus der Beobachtung zugänglichen Tatsachen abgeleitet worden seien.

    Walsh (New York) machte sich über die psychoanalytische Bewegung
    lustig, welche er dem Enthusiasmus einer älteren Generation hinsichtlich der
    Behandlung der Neurotiker mit der Leydener Flasche verglich, Die Lösung
    des sexuellen Problems der Gegenwart bestehe darin, daß mehr Kinder er-
    zeugt werden, um den Frauen weniger Zeit zum Grübeln zu lassen.

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    Berillon (Paris) sprach über die Rolle, welche die Suggestion bei der
    Behandlung spiele. (In einer privaten Unterredung zeigte M. Bérillon an
    dem Gegenstand großes Interesse und begrüßte ihn sympathisch; er beklagte,
    daß sich in Paris niemand befindet, der davon ausreichende Kenntnisse besitzt,)

    Sir George Savage, der Obmann der Versammlung und der Senior
    der englischen Psychiater, faßte die Diskussion zusammen und sprach die
    Hoffnung aus, sie werde hierlands „für eine höchst bedeutsame Forschungs-
    methode, die vielverspechende Möglichkeiten aufweist“, mehr Beachtung er-
    wecken. Ein großer Teil von Freuds Werk scheint ihm sehr ansprechend,
    da er es mit den Eindrücken seiner eigenen langjährigen Erfahrung überein-
    stimmt. So ist es schon längst seine Überzeugung, daß Geisteskrankheit wesent-
    lich ein krankhaftes geistiges Wachstum sei, dessen Psychogenese und ins-
    besondere die Entwicklung des betreffenden Individuums während der ersten
    Kinderjahre im Detail zu untersuchen, ein Unternehmen von der größten Be-
    deutung ist. Er sprach seine Überzeugung aus, daß das Geheimnis dieses
    krankhaften geistigen Wachstums in den vier ersten Lebensjahren verborgen
    liege, die er mit dem unsichtbaren, unterirdischen (== vergessenen) Fundament
    eines Gebäudes verglich, von dem die Festigkeit des Überbaues abhängt. In
    diesem Teile des Lebens sind die Hauptsache einfache Lust- und Unlustgefühle,
    Er hieß die psychoanalytische Forschungsmethode von Herzen willkommen
    und meinte, als alter Mann könne er den Rat geben: „Wir wollen uns vor
    dieser neuen, seltsamen, wertvollen Lehre nicht trotzig verschließen,“ Hin-
    sichtlich der Ausführungen Prof, Janets riet er den Zuhörern, sich davor
    zu hüten, seiner Beredsamkeit allzuviel Folge zu leisten, da diese ein ge-
    fährliches Geschenk sei.

    Jan et war in seiner Replik nicht im stande, auf die Kritiken, die an seinem
    Referat geübt worden waren, zu erwidern, Er entschuldigte sich wegen der
    darin enthaltenen unrichtigen Behauptungen, an denen seine mangelnde Ver-
    trautheit mit dem Deutschen schuld sei und sprach seine hohe Bewunderung
    für Freuds großartige Leistung aus.

    Jung erwiderte kurz auf die Einwürfe Frankl-Hochwarts und
    machte einige abschließende Bemerkungen.

    Man sieht, daß die Opposition gegen die Psychoanalyse nicht von großem
    Gewicht war und daß mehr als die Hälfte der Redner sich ihr günstig gesinnt
    zeigten. Aus der Haltung der Zuhörerschaft und den unmittelbar folgenden Ge-
    sprächen gewann Referent den Eindruck, daß im allgemeinen freundliche Emp-
    findungen und sympathisches Interesse vorherrschten, jedenfalls nicht jene un-
    duldsame Feindseligkeit anzutreffen war, wie bei den deutschen wissenschaft-
    lichen Versammlungen.

    Ernest Jones.

    Dr. M, D, Eder (London) hielt in der Jahresversammlung der British
    Medical Association am 25. Juli 1913 einen Vortrag: „The present
    position of Psycho-Analysis‘. (British Medical Journal, Nov. 8, 1913.)

    Nach einem historischen Resüme der Traumatheorie Freuds werden
    seine jetzigen Ansichten über den Widerstand und das UnbewnBte dargelegt.
    Durch Freud soll das Bewußte in ähnlicher Weise von der früheren Uber-
    schützung in der Psychologie abgesetzt worden sein, wie das Gehirn in der
    gegenwiirtigen Physiologie. Die durch die Analyse aufgefundenen Elemente
    sind sexuell. Jung hält aber diese Analyse, wenngleich er dieselben Kompo-

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    nenten bei vielen Patienten findet, für zu wenig tief. Nach einer Darlegung
    von Jungs Auffassung wird besonders seine Energietheorie ebenso wie die
    Adlers auseinandergesetzt. Adlers organische Minderwertigkeit stellte eine
    Rückkehr zu Freuds ursprünglicher Traumatheorie dar, nur daß statt eines
    psychischen ein physisches Trauma vorhanden sei.

    Der Vortrag enthält nichts Neues für die Leser der Zeitschrift.

    Autoreferat,

    Jahresversammlungdes InternationalenVereines fiirmedizinische
    Psychologie und Psychotherapie am 19. und 20. September 1913
    in Wien.

    Die unter Bleulers Vorsitz tagende zweite Versammlung hatte auch
    einige psychoanalytische Themen auf dem Programm.

    In seinem programmatischen Eróffnungsvortrag betonte Prof. Bleuler
    die Notwendigkeit einer gründlichen und systematischen psychologischen Aus-
    bildung der Mediziner und empfahl zu diesem Zwecke die Errichtung be-
    sonderer Lehrkanzeln und Kollegien für mediz. Psychologie oder psycholog.
    Medizin, ein Vorschlag, dessen praktische Durchführbarkeit von mehreren
    Diskussionsrednern in Zweifel gezogen wurde.

    Eine Diskussion über Verdrüngung und Konversion wurde
    eingeleitet von L. Frank, Zürich, der eine terminologische Klärung der
    beiden Begriffe anstrebte. Nachdem er den ursprünglichen Begriff der ab-
    sichtlichen Verdrängung erwähnt hatte, stelle er die irrige und von keinem
    Diskussionsredner korrigierte Behauptung auf, „daß sich schließlich der Begriff
    der ee OD lediglich mit der Verdrängung sexuell betonter Vorstellungen
    deckte“,

    „Die so verdrüngten Affekte, nahm man an, können unterbewuft auf-
    gespeichert und dann zur Neubesetzung früher erlebter körperlicher krankhafter
    Zustände benützt werden. Diese Neubesetzung wurde mit dem Ausdruck der
    Konversion ins Körperliche bezeichnet“,

    Redner wies sodann auf die Unklarheiten und Schwierigkeiten in der
    Lehre von den Affekten hin und schlug zur vorläufigen Verständigung die in
    der Diskussion bemängelte Formel vor: „Affekte sind psychische Vorgänge,
    bei denen uns Gefühle bewußt werden“,

    Im weiteren Verlaufe trug Frank eine Hypothese von der Akkumulierung
    der Affekte vor, wobei der Sexualaffekt die Hauptquelle liefere, aber andere
    Affekte nicht ausgeschlossen wären.

    „So können wir eine Reihe von psychoneurotischen Zuständen, von den
    einfachsten Angstzuständen bis zu den kompliziertesten Zwangsneurosen nur
    dann verstehen — und ihre Heilung bringt uns den Schlüssel zum Verständnis
    — wenn wir annehmen, daß die in vielen Fällen niemals bewußt gewordene
    Libido akkumuliert wurde und die treibende Kraft für die pathologischen
    Erscheinungen gebildet hat. So wie es uns gelungen ist, die Hemmungen des
    freien Ablaufes der Libido zu beseitigen und die zu Angst konvertierte Libido
    zum Abreagieren zu bringen, fallen sämtliche krankhaften Erscheinungen dahin.
    Das sind ganz alltägliche Fälle, die wir zu beobachten und zu behandeln
    Gelegenheit haben“.

    „Aber bei einer nicht geringen Anzahl von Fällen, besonders von Angst-
    neurosen, können wir mit Sicherheit die sexuelle Ätiologie ausschließen und

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    Aus Vereinen und Versammlungen. ⑧ ⑤⑨⑨

    doch findet eine Akkumulierung statt. Hier sind es hauptsächlich die Fille,
    bei denen eine Verdrängung durch den aktiven Willen stattfindet. So bei den
    "zahlreichen Angstzuständen, wo der Patient, der vom Arzt wie von den An-
    gehorigen fiir willenlos gehalten wird, Jahre und Jahrzehnte hindurch die in
    ihm aufsteigende Angst durch den Willen niederringt, d. h. verdrängt. Meine
    Beobachtungen sprechen unzweifelhaft dafür, daß durch diese Vorgänge allein
    schon eine Akkumulierung stattfindet. Aber es ist dies nicht nur bei der Angst,
    sondern auch bei anderen Affekten, wie Wut, Ärger, Eifersucht, innere Unruhe,
    Müdigkeit, Verlegenheit wie Befangenheit der Fall. Häufig, ja in den meisten
    Fällen beobachten wir in dem nämlichen Krankheitszustand das Zusammen-
    wirken mehrerer Affekte. Diese Akkumulierung zeigt sich uns besonders bei
    der Katharsis im Halbschlafzustand“.

    „Wenn Freud früher nur von einer Konversion ins Körperliche sprach,
    und damit das Hervorrufen, das Erwecken lediglich korperlicher Symptome
    verstand, diirften weitere Beobachtungen dazu fihren, diesen Begriff anders
    zu fassen. Wir kommen dazu, anzunehmen, daß jeder Affekt aus nichts anderem
    als aus Erregungen besteht, aus Dynamismen, die bald den einen, bald den
    anderen Affekt hervorrufen und verstärken können, . . . Wir können sehen

    . wie ein direktes Vikariieren der einzelnen Affekte Platz greifen kann“.

    Wie man sieht, ist Frank auf einer relativ frihen Entwicklungsstufe
    der Psychoanalyse stehen geblieben und bemüht sich nun, diesen Standpunkt
    mit seinen Erfahrungen in Einklang zu halten.

    Die darauf eingeleitete Diskussion über Verdrängung und Konversion,
    in der sonderbarerweise zu allererst die Frage zugelassen wurde, „ob
    der Begriff der Verdrängung aufrecht zu erhalten sei oder nicht“, verlief
    kläglich und war nicht nur ergebnislos, sondern offenbarte die gründliche
    Unkenntnis der meisten Redner in Sachen der Psychoanalyse und ihre völlige
    Unvertrautheit mit den primitivsten Voraussetzungen und Begriffen derselben.
    Auch Dr. v. Hattingberg (München), der sich wiederholt bemühte, klärend
    in die von Anfang an verfahrene Debatte einzugreifen, war seiner Sache selbst
    zu wenig sicher, um erfolgreich wirken zu können. Doz, Ranschberg
    (Budapest) erklärte die Verdrängung für einen wichtigen und bedeutsamen Vor-
    gang des gesamten psychischen Lebens und findet den Begriff unentbehrlich.

    Dr. Adler (Wien) sprach über Kinderpsychologie und Neu-
    rosenforschung und legte seine bereits bekannten Theoreme dar; seine
    Spekulationen, die ihn bereits weit von der Psychoanalyse abgebracht haben,
    enthielten für uns nichts Bemerkenswertes. In der Diskussion wandte sich
    Bleuler gegen die Überschätzung der Zielstrebigkeit sowie das Unter-
    schieben von Wertschätzungen beim Kinde.

    Doz. Paul Häberlin (Basel) erstattete ein beachtenswertes Referat über
    Psychoanalyse und Erziehung, worin er nach Skizzierung des Wesens
    der Psychoanalyse u. a. folgendes ausführte :

    „An aller Erziehung muß man das oberste, leitende Ziel und die
    Methode unterscheiden. Das Ziel gründet zuletzt stets in Gefühlsnormen, die
    nicht in irgend welcher Erkenntnis begründet sind. Die Methode, d. h. der
    Gang der Erziehung und ihre Mittel ist an diesem Ziel — das natürlich in-
    dividuell verschieden sein kann -— orientiert, richtet sich aber anderseits nach
    empirischen „Verhältnissen“, welche selbstverständlich der wissenschaftlichen
    Erfahrung zugänglich und durch sie zu erweitern und zu präzisieren sind,

    Daraus geht zunächst hervor, daß Psychoanalyse als Forschung und An-
    schauung mit irgend einem Erziehungsziel nichts zu tun hat. Denn kein
    empirisches oder wissenschaftliches Verfahren oder Erkennen hat die Kompetenz,

  • S.

    00 ⑧ Aus Vereinen und Versammlungen.

    letzte Normen und oberste Ziele des Handelns aufzustellen oder zu alterieren,
    Es kann dadurch nie das Ziel, sondern höchstens die Methode beeinflußt
    werden. Wir untersuchen im folgenden die möglichen Beziehungen der Psycho-
    analyse (nach ihren drei Seiten 1. als psychologische Forschungsmethode, 2. als
    psychologische Theorie und 3. als therapeutische Methode) zur Methode irgend
    einer Erziehung mit besonderer Rücksicht auf ihre Tauglichkeit zur Befruchtung
    pådagogischen Vorgehens.

    1. Der Psychoanalyse als Forschungsmethode kann zunächst insofern
    püdagogisch-methodische Bedeutung nicht abgesprochen werden, als sie in
    besonderen Fällen schirfere Einblicke in die Psyche des Zoglings möglich
    macht. Indessen ist eine psychoanalytisehe Durchforschung mindestens jüngerer
    Zóglinge nicht ohne weiteres zu empfehlen, weil eine pädagogisch „falsche“
    Psychoanalyse der Erziehung trotz besserer Kenntnis des Zúglings mehr schadet
    als nützt. Vor allem soll Psychoanalyse während der Erziehung nur angewendet
    werden, wo man bei ausgesprochenen Hemmungen ohne ausführliche Durch-
    forschung des UnbewuBten psychologisch und pädagogisch nicht weiter kommt,
    also nur in „Notfällen“, Denn alles unnötige Reden und Herumarbeiten am
    Zógling schadet 一 abgesehen davon, daß für ein gewisses Alter das UnbewuBt-
    bleiben mancher Dinge — sofern es eben nicht entschieden stort, direkt gut
    ist. Auch wo sie notwendig wird, erfordert aber die „pädagogische“ Psycho-
    analyse außerordentlich viel Vorsicht und Takt; pädagogische Eignung ist
    dabei ebenso wichtig wie psychologisches Verständnis. Im ganzen ist fir
    Kinder eine modifizierte „vereinfachte“, mehr seelsorgerliche Analyse zu
    empfehlen, Es besteht die Gefahr, daß ungenügend qualifizierte Pädagogen aus
    der Psychoanalyse einen pädagogischen Sport machen; dies ,Modewerden^
    kann nicht energisch genug bekümpft werden.

    2. Auch sofern Psychoanalyse einen Komplex psychologischer Erkenntnisse
    und Theorien bedeutet, vermag sie der Erziehung zu dienen, wenn man
    kritische Vorsicht walten lift. Es ist ohne Zweifel bleibend Wahres darunter,
    und jede Aufhellung psychischer GesetzmiiBigkeit, ja schon jeder theorien-
    mäßige Anstoß dazu, kann pädagogisch wertvoll werden. Nur besteht die
    Gefahr der Dogmenbildung, wie überall, und des kritiklosen Unverstandes.
    Die Verwertungsmóglichkeit der psychoanalytischen Anschauungen setzt eben
    bei den Erziehern einen nicht gewöhnlichen Grad von Bildung im höheren
    Sinne voraus.

    3. Die psychoanalytische Therapie ist mit der psychoanalytischen
    Forschung zwar enge verbunden, erschöpft sich aber nicht in ihr. Vielmehr
    fügt sie zur Erforschung und BewuBtmachung noch eine eigentliche Er-
    ziehung. Freilich hat diese psychoanalytische „Erziehung“ kein anderes
    Ziel als die Gesundheit des Patienten. Gerade darum kann sie selbstverstündlich
    nicht Erziehung überhaupt ersetzen, sofern Erziehung vom Zógling noch mehr
    will als nur Gesundheit, Sie vermag aber püdagogisch wertvoll zu sein, als
    sie mit der Beseitigung krankhafter Hemmungen bessere Bedingungen für die
    Erziehung schafft, und als in der psychoanalytischen Therapie, wenn sie richtig
    durchgeführt wird, auch allgemein erzieherische Elemente enthalten sind,
    welche über den bloßen therapeutischen Erfolg hinauszureichen vermögen“,

    Dr. v. Hattingberg (München) sprach zur Psychologie des kind-
    lichen Eigensinns. Er unterschied drei Typen desselben:

    1. Bei dem vorwiegend aktiven Eigensinn wird der Inhalt des schon
    primär vorhandenen eigenen Wollens nach dem EntschluB zum Scheinziel. Es
    wird deshalb am EntschluB festgehalten, weil das Umwollen, die Aufgabe des

  • S.

    Aus Vereinen und Versammlungen, 601

    Entschlusses die Schätzung der Umwelt und damit die Selbstschätzung zu
    gefährden scheint,

    2. Beim reaktiven Eigensinn erzeugt erst die Forderung von außen
    eine Orientierung gegen dieses Soll, die auch hier dazu dient, andere fast
    immer unbewuBte Tendenzen zur Geltung zu bringen.

    Diese können sein feindlich aggressive beim Trotz, Herrschtriebe, ein
    Bedürfnis des Selbstschutzes — die Furcht vor der eigenen Suggestibilität,
    aber auch Liebestendenzen, manchmal sogar masochistische etc.

    3. Der wesentlich passive Eigensinn, der sehr oft mit dem reaktiven
    kombiniert auftritt, kommt dann zu stande, wenn die Angstlust die Ursache
    ist, daß die eigensinnige Situation nicht aufgegeben wird.

    Die Angstlust entsteht bei disponierten Personen, wenn iiber einen
    konstitutionell begriindeten, wohl physiologischen Zusammenhang die ångstliche
    eine meist subliminale sexuelle Erregung mit auslöst und mit ihr zu einem
    Mischaffekt verschmilzt.

    Die einzelnen Eigensinnstypen können auch Auferungsformen des
    eigensinnigen Charakters darstellen, der für eine dynamische Be-
    trachtungsweise eine genetische Einheit sein kann.

    Dr, Stekelsprach zurPsychologiedes Fetischismus und führte
    an zwei Beispielen aus, daß die Binetsche Theorie von der Fixierung eines
    starken infantilen Eindruckes zur Erklärung nicht hinreiche, Indem er sich
    mit einem flüchtigen Hinweis auf die von Freud und Abraham versuchte
    Zurückführung auf die Partialverdrängung einzelner besonders verstärkter
    Triebregungen begnügte, gelangte er zu einer Auffassung, die darin gipfelte,
    daB das scheinbar von raffinierten sexuellen Begierden gestaltete System nur
    dazu diene, ,um die Keuschheit der Fetischisten zu schützen und sie vor
    dem Weibe, welches als Inkarnat der Sünde erscheint, zu sichern. Der Fe-
    tischismus erweist sich als ein kunstvoller Gedankenbau, ein Arrangement,
    welches dem äußerlich von der Religion Abgefallenen eine Fortsetzung der
    Frömmigkeit ermöglicht. Diese neue Religion dient dazu, um sich durch allerlei
    Entbehrungen und Leiden, also durch asketische Tendenzen, Straflosigkeit für
    die vermeintlichen Sünden der Jugend und ewige Seligkeit zu sichern. Beide
    Kranke zeigten deutlich den Typus, den ich als ,Christusneurose^ bezeichnet
    habe.“

    „Die geheime Religiosität erweist sich als der wichtigste Faktor in der
    Dynamik der Neurosen. Erst durch diese innere Frömmigkeit wird das
    SchuldbewnBtsein geschaffen, und erhalten die sexuellen Traumen ihre Bedeutung,
    wie alle Erlebnisse, welche das Individuum mit seinem inneren Gotte in
    Konflikt bringen.“

    In der Diskussion verwies Frank auf die von Neurose freien Fälle
    von Fetischismus und wandte sich auch für die anderen Fälle scharf gegen
    den von Stekel in den Vordergrund geschobenen religiösen Überbau. Auch
    Sanitätsrat M o 11 (Berlin) nahm Stellung gegen Stekels Aufstellungen, die seinen
    Erfahrungen völlig widersprächen.

    Wenn Stekel den hier betretenen Weg — von der Psychoanalyse weg —
    fortschreitet und nicht nur die Religion, sondern auch alle anderen psychischen
    und geistigen Bildungen als letzte, psychologisch nicht weiter reduzierbare
    Urphänomene auffassen gelernt haben wird, mag er zu einer recht einfachen
    Auffassung aller, auch der kompliziertesten seelischen Phinome gelangen,